Comme chaque année depuis 1992, le festival international de yoga de Pondichéry s’est déroulé du 4 au 7 janvier dernier. Organisé par le département du tourisme dans l’idée de promouvoir une tradition qui s’est peu à peu essoufflée dans l’ancien pays de l’Hindustan, ce festival réunit des participants du monde entier. Les uns viennent confronter leur maitrise des asanas, d’autres y recherchent des conseils auprès de spécialistes du yoga, pour développer leur conscience physique, mentale et spirituelle.
Sommaire
Une compétition très attendue
Le festival international de yoga de Pondichéry propose un concours ouvert à tous dès 9 ans, au cours duquel les participants doivent présenter trois asanas (postures de yoga) tirés au sort. Les finalistes doivent ensuite réaliser cinq postures et répondre à cinq questions destinées à vérifier leurs connaissances sur le yoga. La compétition est d’un excellent niveau.
Par ailleurs, des ateliers sur des thèmes variées sont offerts au public. Les participants ont ainsi pu bénéficier des conseils de professionnels reconnus, pour adapter leur pratique du yoga en fonction de leur trouble, pour améliorer leur technique ou en apprendre davantage sur l’aspect spirituel du yoga.
En outre, les discours de spécialistes du yoga venus de l’Inde entière, mais aussi de la Réunion, de Russie ou des États-Unis, sont venus approfondir nos connaissances sur cette discipline.
Un festival organisé par le ministère du tourisme
Les représentants du gouvernement ont inauguré cette 28ème session. De gauche à droite : le « chief minister » de l’état de Puducherry N. Rangasamy, Madame le gouverneur Dr.Tamilisai Soundararajan, le ministre du tourisme K. Lakshminarayanan et la directrice du département du tourisme, Priytarshny P.
L’idée de ce festival est de promouvoir le yoga à l’international mais également à travers l’Inde. Madame le gouverneur regrettait dans son discours d’inauguration que le yoga soit davantage pratiqué par les étrangers que par les indiens. Dr.Tamilisai Soundararajan exhorte la population à pratiquer le yoga, précisant, qu’il ne s’agit pas d’effectuer des exercices difficiles. Le yoga est en effet un art de vivre, très simple, accessible à tous et pourtant ultra bénéfique.
Cette inauguration officielle fut précédée d’une représentation de musique classique carnatique, par U. Rajesh, célèbre joueur de mandoline.
Bhakti yoga et raja yoga
Le matin du 6 janvier à l’aube, d’autres ont pu assister à des bhajans. Ce sont des chants dévotionnels destinés aux divinités hindoues. Pratiquer le yoga ne consiste pas seulement en la réalisation de postures plus ou moins « tordantes ».
En effet, avant d’effectuer quelques asanas, le yogi hindou se lève chaque matin avant le soleil, se lave, allume quelques lampes à huile ou des bougies, de l’encens et chante pour invoquer les Dieux. C’est sous leur protection qu’il réalise quelques mouvements (yogasanas) pour éveiller son corps. Ainsi, le yogi éveille son esprit, son coeur et son corps avant de commencer sa journée. Le Bhakti yoga – yoga de la dévotion, est l’une des voies originelles du yoga, avec le Karma yoga et le Jajna yoga.
Comment se rendre au festival international de yoga de Pondichéry ?
Cette année, la compétition, les conférences et ateliers ont lieu au Kamarajar Manimandapam, à 15 minutes en voiture de la ville dite « blanche » (white town).
L’aéroport le plus proche de Pondichéry est à Chennai, la gare la plus proche est à Villupuram (une trentaine de kilomètres).
Plus d’infos sur les transports…
Découvrez l’ancien comptoir français de Pondichéry:
